Nous étions amoureux Comme on l’est à 20 ans, Heureux et insouciants Malgré les interdits.
Nous avions traversé Mille et une tempêtes Mais le lien se desserre A la dernière averse.
Tu as un autre amour, J’ai bien d’autres amants, Et de nos effusions, Si ardentes et belles,
Il ne reste plus rien Qu’une larme assoupie Tristement sur la grève De notre amour passé.
Le vent a balayé Jusqu’à ce souvenir De l’atroce douleur Causée par la rupture. Nous qui nous aimions tant… Qui de nous a trahi Ce sentiment si fort Qu’on croyait éternel ?
Fallait-il tant de maux Pour qu’enfin l’on comprenne Que nous étions unis Et que tu me reviennes ?
Tu es tout contre moi, Ta main serrant la mienne, Ton regard qui se noie Tout au fond de mon âme.
Aucun de ces mots doux Que nous aimions nous dire Ne franchira nos lèvres, Mais il n’est nul besoin
D’en prononcer un seul Puisque nos cœurs se parlent, Se rejoignent enfin Après ce long désert
