Tombant de l'urne bleue intarissablement Chaque heure impitoyable a taraudé mon âme. L'archet du vent brutal pince sa triste gamme Sur le Temps, grince et crisse avec affolement.
Le couchant douloureux, dans un ruissellement Empourpre l'univers, et mon cœur las réclame Comme une aumône, l'or d'une dernière flamme Pour se réinventer sempiternellement.
Quand le désir balance encor les amours mortes, Les souvenirs têtus, leurs joyeuses cohortes, Je ne peux pas finir de vivre mes vingt ans !
Ils me hantent sans trêve, en voluptueux leurre, Doux fantômes d'hier... Alors, tout bas, j'entends L'enfa