Assis seul sur un banc A regarder passer les gens A n’être plus qu’une ombre Au milieu de la pénombre
A ne pouvoir se faire remarquer Que par cette odeur de pauvreté Qui dérange tant de monde Par son odeur immonde
N’être plus qu’un poids Que l’on montre du doigt Qu’ils aimeraient éradiquer Sans pour autant trop donner
Est-ce un mal de société Ou simplement le résultat De tant d’années à gaspiller Nos richesses d’autrefois
En attendant ils sont là Que cela nous plaise ou pas Et il nous faudra faire un choix Si nous ne voulons pas finir comme ça
Ce choix nous appartient A nous qui nous disons humain Il est temps que nous cessions de croire Que nous pouvons ainsi marcher sans voir
Il est temps pour nous de leur dire non A ces pourvoyeurs de pauvreté A ces gens qui jouent de leurs renoms Pour s’enrichir pendant que d’autres sont affamés