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Widmaër A MONCLIN

Belle nouvelle

Comme avoir d'océans qui titubent.
La dame aux effluves de tomates,
C'est une nuit qui berce le feu.
TAC TAC
C'est tous les oiseaux sous la grande baraque,
un festival de piafs sous un chapeau melon,
Quand ses petons, légers,
Aux charmantes Ursule,
Vont et s'en vont,
par les charmes moqueurs ;
On dit que madame, par les effluves suprême,
Va-t-à la pêche, nomade, sous les cœurs avirons.
On parle du silence de son parapluie en neige,
blanche, diomède ;
D'un grand torrent vert, aux dédales brimades,
Qui cache, aux trop longs, sous des dentelles de Panurge,
Un ruisseau merveilleux,
et une dame incroyable,
C'est le mystère qui s'apprivoise, un peu ;
Oh pâture trop longue, j'ai des barbaques malades,
Qui grattent comme de pauvres violons, leurs gorges enrouées de misères,
Sous ses aires de taure ;
Alors on dit que madame, par les effluves suprême,
Va-t-à la pêche, nomade, sous les cœurs avirons.
C'est qu'elle brille, Ô mitaine soignée,
Ô mutine apprêtée ;
C'est qu'elle peint des importants, des portraits minables,
Et rien d'autres d'ailleurs qui n'ait grand intérêt ;
Alors, dégainé, sous un souffle bien heureux,
C'est le rire de madame et ses airs curieux,
de taure ;
Quand ses mimines légères,
Aux charmants étourdis,
Braillent et débraillent
Par des charmes de mules;
On dit que madame, par les effluves suprêmes,
Va-t-à la pêche, nomade, sous les cœurs avirons.