Ainsi qu'une enfant baptisée Son front perle l'eau du bassin, Entre ses joues rondes en-rosées S'enroulent ses traits d'orphelins.
Avec son rire blanc et clair, Et qui éclate en feu de bois, Réchauffe le cœur de sa mère Au foyer du sein qu'elle boit.
Pour dormir, mieux que sa couchette : Deux grands bras pour couvertures Qui laissent reposer sa tête Au creux d'une main douce et pure.
Lait nourrissant, lait clair et blanc, Sa petite bouche allaitée Goûte le téton de maman Encore nue, la nuit l'été, Amour fou droit du firmament Dans le ciel de sa voix lactée.