Nous voguions ensemble à travers les nuages, Et nous buvions, la rosée comme de l'or, La mer était devenue un lointain rivage, Le secret de tes yeux un océan sans bords.
Saturne rougeoyante illuminait l'automne, La Ceinture aux hanches comme tes anneaux, Tu es au fond, pour le taciturne astronome, L'étoile merveilleuse l'unique joyau.
Quand la tempête déroulait ta chevelure, Ancre noire jetée dans tes yeux plus profonds, A tes lèvres douces brisant la commissure, Ta mèche enroulait sa flamme entre ses rayons.
Ces rimes sont des fleurs, qui pleines de tendresses, Eclosent à tes oreilles s'effeuillent dans tes mains, Mais fallait-il que s'ouvrent ses fleurs sous l'averse, Parfois de nos larmes jaillissent des parfums.
Quand la lame traverse le souffle d'une brise, S'élance à l'infini ou se répand sur l'eau, Quand mon âme se verse quand mon corps se brise, Laisse moi devenir la rosée sur ta peau.
