L'heure est venue de te quitter mon été Fugace acalmie dans mon corps endormi Croire un moment en mon être apaisé Avoir pu savourer la quiétude partagée D'un homme, d'une femme que rien n'aurait su abimer
Les larmes me submergent, j'aimerais les refouler Elles brûlent mes yeux, me dévisagent encore un peu, Trahissent ma peine en un temps contentée, Tristesse incomprise laissant l'autre sans mots, Faiblesse ennemie que tu ne peux tuer
Mon ange, mon dévoué, ta renaissance est mon péché J'entends ta voix comme un écho Communier en mon âme, le coeur léger De savoir enfin que tu m'as retrouvée.