Peu avant de disparaitre dans la nuit, Le soleil par sa beauté nous éblouit. Lui qui à son apogée mes yeux avaient fui, Fixant le sol ou dans l’ombre enfouis. Un simple regard les aurait nui. A présent que ma crainte s’enfuit, Et que son ardeur peu à peu s’évanouit. Mon corps et mon âme viennent vers lui, Et même mon ombre prosterné les suit. Le ciel par mille couleurs, s’épanouit. Exalte mon âme et la réjouie. Comme mes sentiments à l’approche de la nuit. La douceur offre l’amour comme fruit, L’amant, patient que je suis. Espère de ma dulcinée enfin le oui, Et que ma souffrance cesse aujourd’hui. Elle sourit et s’en va sans le moindre bruit, Mon soleil part et ma dulcinée le suit Peut être, demain un crépuscule sans pluie.
