A l’ombre du mirage, une image fugace Caresse ma mémoire, et me prend dans ses bras Pardonnant mes absences, le souvenir m’enlace Tout aussi tendrement se voile de frimas Et puis bientôt s’efface, Tout là-bas, Tout là-bas…
Se frayant un chemin il agrandit l’espace Exhalant son parfum dans les champs de colzas Il sème au cœur du vent sa douce dédicace Dans le mystère ouaté d’un souffle en contrebas Et puis bientôt s’efface, Tout là-bas, Tout là-bas…
Et la brume dissout l’amertume qui glace Console les tourments quand résonne le glas A l’ombre du mirage, une image fugace Caresse ma mémoire, et me prend dans ses bras Et puis bientôt s’efface, Tout là-bas, Tout là bas,