A l’ombre des adieux Fleurit l’arborescence D’une étrange présence…
Un souffle bruineux Vêtu d’impertinence Au cœur de l’évidence D’un brouillard douloureux Sans aucune exigence Sans aucune démence Qu’un abri cotonneux
Un instant d’espérance Vêtu de lumineux Voltige à l’entre-deux De la réminiscence Sans autres seconds dieux Sans autres désaveux Qu’une seule innocence
Un souvenir soyeux Vêtu de transparence Nudité d’un silence Miséricordieux Sans aucune indécence Sans aucune impudence Qu’un regard amoureux
Si même l’existence Nous accordait la chance De nous revoir nous deux