C’est sur la plage aux souvenirs fanés Que le soleil a élu domicile Pour basaner de son âme indocile La pureté des désirs profanés
Impertinence aux amants de passage Sur la hauteur il fabrique du vent Ainsi l’écume éclabousse souvent Le sable chaud que l’ombre dévisage
Un éclair blanc sur l’intime ondoiement, Étoile en paix l’heure insolente et brune Il faisait noir sur la pierre de lune L’amour glissa puis se fit poudroiement…