A un corps décharné, un ultime baiser, Tenir dans les mains la vie ainsi qui s’achève… Il faut frôler la mort pour de mots l’apaiser Quand des veines noires il n’y a plus de sève
Dans un blanc désert dépouillé par l’abandon Faut-il assurément effleurer la souffrance Pour que naisse d’une étreinte le seul pardon Qui assoupira l’esprit déjà en partance…
Dans une pluie d’étoiles en papier corail, Ces clairs-obscurs deviennent notre transparence, Lueur en suspension sur un regard vitrail, A la frontière d’une invisible espérance
Et ensemble, dans l’au-delà de ce lointain, Pouvoir se rejoindre dans un ciel incertain…