Sur le radeau d’une existence qui se tamise L’oiseau sauvage hisse bien haut le drapeau blanc Signe de migration vers la terre promise Fuyant le naufrage des derniers survivants
Une tempête de sable du Sahara Apporte avec elle le parfum des mouvances, Elle embaume en secret de son mortel aura Un triste clair de lune en deuil de scintillances
Car sur le terrain vague recouvert de givre Une danseuse étoile esquisse un dernier pas Portée par la symphonie silencieuse et ivre Des amants unis pour leur ultime Opéra
Fragments d’images sur toile de parachute, écrits un soir, à l’encre de brume...