Juste envie de t’aimer, que tu sois en confiance, Embraser ces remparts à grands coups de tendresse, Un bisou dans le cou qui dénonce la prudence Et voilà que l’amour nous transforme en caresse.
Juste envie de pleurer devant ce mot : « peut-être » Que tu lances à la gueule de mes mains enflammées. Je préfère mourir mort, me jeter par la fenêtre Plutôt que d’exister dans une cage dorée.
Juste envie de tes bras comme seule certitude, Tes cheveux ruisselant le long de ton visage, Mais si je crie « demain », tu réponds « solitude »… J’ai bien peur, mon amour, de n’être que de passage.
Juste envie de construire un présent déjà beau, Descendre puis remonter jusqu’à nous faire trembler. Désolé si tu souhaites que je sois un salop Mais quand j’aime, tu le sais, ce n’est pas à moitié.
Juste envie d’un message avant de me coucher Qui chuchote tout haut la beauté ces lettres : « Avec toi, nul besoin de sortir protégée » Mais le jour se termine et je dois disparaitre.
Juste envie de finir ce poème écorché, Accident d’un « peut-être » un peu trop douloureux. Peut-être bien que l’amour n’est pas prêt à m’aimer, A coups sûrs il est temps que je ferme les yeux.
Juste envie de voler un tout dernier quatrain Pour te dire que j’ai peur de ne pas ressembler A tous les modérés qui pensent qu’il serait bien De laisser cette passion se laisser enterrer.
Et puis merde, encore un, pour crier mon envie De bisous, de câlins, de ta peau, de tes mains… Je voudrais que ce jour soit un autre mardi, Mais que l’homme que tu aimes reste le même Sylvain.
