Je tourne sur mon clavier depuis bientôt trois verres, Impossible d’accepter mes plus belles émotions. Je ne t’aime pas du tout, et mon cœur exagère Lorsqu’il parle de toi comme unique horizon.
Je regarde mes messages, toujours rien, jamais toi, Curieuse façon de croire que l’amour s’enracine. Tu me manques bien trop tôt, après tout pourquoi pas Laisser la vie couler, lentement, vers la cime…
Je rappelle à mes rêves ces petits souvenirs : L’innocente rencontre épousant mes poignets. Je me fous de mentir, d’être bon, d’être pire, Je suis fou amoureux de tes yeux désarmés.
N’ai pas peur, ma faiblesse, d’embrasser l’abandon, Il y a tant de choses à vivre aux côtés de la vie. Je te promets d’hurler que l’amour a raison, Que s’éteint le silence quand scintille la nuit.
Alors voilà, j’ai fini d’abîmer mon clavier, Toujours pas de message au bout du dixième verres. Je comprends aisément que tu sois occupée, Oublie donc ce poème, témoin de mes chimères.
