Que t’oublies mon prénom, la couleur de ma peau, Que tu croises sur ta route un prince bien plus charmant, Que le temps abandonne la douceur de mes maux, Que septembre réussisse à chasser maintenant.
De quitter mon pays pour danser solitaire, D’aboyer jour et nuit le silence de tes yeux, D’embrasser sans retour la plus belle des chimères, De t’offrir mes entrailles, recevant tes adieux.
Que tu plantes tes frissons dans le cœur d’un caillou, Qu’une laide rencontre salisse nos mardis, Que tu penses, un beau jour, que l’amour vaut pas l’coup, Que tu perdes de vue la beauté de la vie.
De t’écrire ou pleurer : « Tu me manques ou je t’aime », D’avancer, reculer sans jamais s’envoler, D’expliquer ma seule peur à la fin d’un poème : Pénétrer dans ton antre… que tu partes juste après.
