L’esprit aussi pur qu’une bouteille de whisky, La morale tremblante et le cœur qui a soif, Jamais je n’ai connu l’amour dans un ami, Fidélité au-delà de toutes les épitaphes.
Libéré sur une barque à l’avenir incertain, Il se pose, il admire l’absence de confidence, Remercie le présent de rester dans ses mains Et repart naviguer sur les vagues du silence.
Où le ciel se fait gris quand tombent les nuages, Il attend, il envie cet amour qui déchire. Un torrent de sourires, un putain de blocage, Le voilà qui s’enfonce dans les griffes du plaisir.
Alors, sur un fa dièse, au milieu du combat, Il remonte, il respire, plus vivant que jamais. Encore deux ou trois notes pour monter tout en bas, Enfin loin de ce père qui l’a trop habité.
Belle histoire d’un oiseau qu’on voulait mettre en cage Et qui hurle par instinct son besoin de voler. Aujourd’hui ce condor m’inspira cette page, Si seulement il se voyait comment moi je le connais…
