Ce matin, je suis serein, impossible de l'expliquer, Tu es là, près de moi, aspirant ma douleur. Grâce à toi, je retrouve le parfum de la paix, Souvenirs merveilleux incrustés dans mon cœur.
Je te mens, à coup sûr, je me mens à moitié, Car c'est elle qui me soigne de ses yeux amoureux. Ma douce femme imparfaite, mon soleil de pureté Me fait croire, tous les jours, au bonheur d'être heureux.
Et moi, comme un con, je t'écris des poèmes Qui font mal à son âme de joli colibri. Devant toi, je déclare que c'est elle que j'aime, Elle a fait de ma vie, un petit Paradis.
Pardonne-moi si elle s'invite à chacune de mes rimes, Mais je ne peux imaginer l'avenir sans son rire. Tu es morte, héroïne, innocente de ton crime, Et je respire, simplement, la joie de son sourire.
Mes excuses sont pour elle, et pour son propre drame, Car Dieu sait ô combien tu lui as brisé le cœur. J'ai volé sa souffrance, et pleuré de ses larmes Le plongeon d'une âme frère qui aimait mon âme sœur.
