Sa raison oscillait au rêve sans sommeil, Au sinistre décor, dans l’obscure lumière, Au silence mouvant d’un arpège vermeil Sous l’écho vaporeux d’une douce prière.
Alors qu’il se glissait dans les couloirs sans mur Sur la braise brûlante indifférente et belle, Son front de marbre blanc, son front de marbre pur S’inclinait aux baisers d’une flamme rebelle.
Parmi les entrelacs des brandons gémissants, Un portrait souriait aux lieux de son enfance : Souvenirs torturés, vestiges blêmissants, D’où s’envolait une âme en un flux d’espérance.
Sur les feuillages noirs et frémissant encor De la nuit d’épouvante au parfum d’aubépine, La lune dispersait un peu de poudre d’or En d’étranges clartés aux reflets d’opaline …