L’ennui avec l’ennui c’est qu’il n’a pas de sonnette, aucune Il ne prévient pas lorsqu’il entre, ne se frotte pas les pie On peut dire que l’ennui est un sauvage. Il se rue sur vos p Il boit à la source de votre vitalité et croque à belle dent Alors, notre goût nous quitte, nos envies colorées deviennen L’ennui ne sélectionne pas la situation. Il est aussi à l’aise en bonne compagnie qu’en tête à tête, Il est vrai que parfois, nous allons le taquiner. Nous savons où le trouver. Dans les salles d’attente ou au détour de la solitude. Mais nous l’avons si souvent tué. Tantôt avec des revues prévues à cet effet, tantôt en discut On peut dire que l’ennui, tel le phénix, renaît de ses cendr Il frappe là où on ne l’attend pas. Les réunions mondaines et les fêtes sont ses terrains de jeu Il prend toutes les formes possibles et inimaginables. Parfois, il entre en possession de l’un d’entre eux, de l’un Et il nous assomme de mots stupides au point où nous chercho Et là, seul face à l’ennui, on peut enfin l’apprivoiser le t Mais après l’ennui, le beau temps.
