Reviens vite vers moi, mon tendre amant… Ma bouche pourpre aspire à sa jumelle. Te savoir absent fait bouillir mon sang. Mes doigts peignent tes baisers aquarelles.
Murmure agaçant du cadran solaire Qui aime annoncer les mauvaises heures. Un bourdon signe la fin du calvaire, Petit messager de bonne humeur:
Chemise au vent et cheveux en bataille Il s’agenouille aux marelles d’enfant. Il met le paradis à votre taille Lorsqu’il vous serre en ses bras triomphants.
Il vient conter de charnelles charades En épuisant son souffle dans le mien Et puis, tous deux, poursuivons la balade Dans des chemins un peu plus aériens.