En se tenant la main…
Tels des bras levés, implorant les étoiles,
Les branches dénudées des arbres de l’hiver,
Tentent de crocheter d’hypothétiques voiles,
Que font sur ciel bleu-noir, quelques nuages clairs.
Au loin sur l’horizon, de neigeuses montagnes,
Des dernières lueurs du jour mourant, léchées,
Éclairent en réchauffant, cette froide campagne,
Où volent avec le vent, quelques feuilles attardées.
Le vent soufflant, violent, dans les hautes ramures,
En arrachant aux branches quelques feuilles jaunies,
Découvre par hasard, les quelques rares nids,
Désertés des oiseaux qui un jour y vécurent .
Chacun chez soi se terre, frileux et engourdi,
La saison est mauvaise et le sol est gelé,
Devant l’âtre pourtant, les parents et amis,
Se tiennent réunis pour mieux se réchauffer.
Et il en est ainsi depuis des Millénaires,
Quand force éléments se liguent contre eux,
Les hommes retrouvent enfin, leur vrai instinct grégaire,
Et s‘assemblent alors, tout autour d’un grand feu.
Il existe pourtant des fléaux bien plus grands,
Qui mettent en danger les hommes de la terre,
En se tenant la main, et en se rassemblant,
Nous pourrions extirper, pauvreté et misère…
