Mes nuits sont rouges De la braise des mots Dans l'âtre hostile de la pierre Elles dansent dans le ciel clair Des passions éternelles Béantes au désir De cortèges fantômes
Le feu Hâvre des solitaires Des démons des artistes Palpite à mon horloge Absente bien souvent
L'aurore Vaporeuse et menteuse Sous son voile violet Vient disperser l'encens De lentes voluptés Vivantes à nos soupirs
Puis
Le jour qui m'étreint Lacère tes caresses Les déchire Et les lâche Aux vertiges solaires