Ô mon incandescent, mon bien aimé soleil, N'omets que de tes feux, c’est moi que tu conquières ! Apprends que par ton cœur, ô rougeoyant vermeil, Mes sables s’empourprent de ta chaude lumière.
N’as-tu jamais vu à quel point tu m’étincelles, Brûlant sur mon aire d’un teint mélancolique, Bien plus encore que ces halos me chancellent, N’apaisant que les flots des marins nostalgiques ?
En mon sein n’existent que gravats et poussières Dépourvus des monts qui ruissellent sur la glèbe, Ma surface et mon cœur en leur fort s’indiffèrent!
Je berce les rayons gouvernant sur la terre. Ta chaleur m'est chère, pauvres sont les éphèbes. Je suis sel de pleurs aux reflets de lumières...
