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Samir PACHA

l'espoir.....

quand l'espoir disparaît soudainement,
nous essayons de nous figer, de rester de glace.
pour, justement, ne pas perdre la face.
pour garder le peut d'humilité devant les gens.
car, un simple geste, un quelconque mouvement,
une parole impulsive, un mot de travers,
et nous sommes fichus en un seul claquement.
une émotion de trop et nous perdons nos repaires.

quand l’espoir se volatilise soudainement,
la colère devient intensément dévastatrice.
explosive, si nous la retenons très longtemps.
et ce sont les gens de notre entourage qui subissent
toute notre désinvolture, nos cris, nos caprices.
et ni une parole, ni une poésie oratrice
ne pourrait nous calmer et calmer notre furie.
qui, peu à peu, nous violente, nous meurtrie.

quand l'espoir s'écarte soudainement,
les larmes, les sanglots deviennent fréquents.
ce sont nos mouchoirs, nos draps, nos oreillers
qui amortissent ces moments de fragilités.
où l'on perd carrément toute sa dignité,
tout son orgueil foncièrement enraciné.
toute sa carapace si bien protégée, tonifiée,
qu'on a su bien entretenir au fil des années.

quand l'espoir n'existe soudainement plus,
ce sont les longues nuits blanches et les cernes
qui prennent place dans notre existence distendue.
on se prend la tète facilement, fréquemment.
les question regorgent, elles nous entraînent.
les maux de tète, les céphalés s’enchaînent.
nous laissons notre drapeaux en berne.
oh ! tendre amie, je sais que tu as l’âme en peine.

quand l'espoir s'évapore soudainement,
nous n'avons plus les idées en place.
on se détruit dans l’amertume de nos traces.
nous nous enfonçons dans l'enfermement.
on est inhibé par la défaite de notre choix.
on remue l'arme dans la plaie de nos exploits.
nous ne nous parlons plus, nous sommes seuls.
condamnés dans la sombre solitude veule.

quand l'espoir se retire soudainement,
personne ne nous comprend maintenant.
nous ne sommes plus ce que nous étions,
et plus jamais nous ne le redeviendrons.
oh ! ma chère amie ta bonté candide et affame
me transperce l’âme et me désarme.
on s’entête à regarder le passé, nos erreurs,
nos joie, nos faux pas, nos coups de coeur.