On le voit dans mes yeux, mon regard crie aux dieux, Les battements de mon cœur, rythment tout ce malheur. Mon silence est de feu, on l’entend dans les cieux Et il crie à toutes heures, pour libérer ma peur.
Le chagrin est si fort, que mon être se tord, D’une douleur criante sans que je le demande. La blessure me torture, sans avoir de remord. Elle me blesse et me hante. Elle m’éteint, me commande
Je ne sais plus parler, mes yeux parlent pour moi. Ils apportent l’âme aux limites de l’être, Et livrent mes secrets, qu’ils partagent avec toi. Ils te disent tout mes maux, te dessinent mon mal être.
Nul, des autres mortels, ne mesure les peines, Qu'ils savent tous cacher comme je cache les miennes. Et chacun, l'œil en pleurs, en son cœur douloureux, Se dit : " Excepté moi, tout le monde est heureux. "
Mais vos cris de silence, vos appels au bon dieu, Sont tous, comme les miens, au travers de vos yeux. Ouvrez grand vos paupières, nettoyez vos regards, Et tendez vos deux mains, aux personnes hagardes…
