Dans l’encadrement de la vieille porte, Robe saumon qui lui allait si bien, Doux souvenir de revoir cette accorte, Au teint halé et au sourire divin.
Faisant fi d’un passé chargée d’histoire, Deux étrangers se regardent à nouveau, Le tintement des verres comme exutoire, Pour s’échapper de la bastille des mots.
Les corps enlacés et les cœurs dansants, Arhumatisés de pomme et de noix, Retrouvent la passion des heures d’antan, Dans l’authenticité de leur émoi.
Allongé sur l’herbe les yeux vers les cieux, A vue des constellations colorées, Ils savourent l’instant, un instant précieux, Instant suspendu, gravé à jamais.
