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Roger VIDAL

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Vous irez vous parant de pourpre au crépuscule
En attendant que vienne l’age de raison
Et le soir sera chaud en la tiède saison,
À nos coeurs libérés de nos peurs ridicules.

Emergeant prés du feu, d’une bulle qui crève,
Sous mes chagrins d’automne ou s’endort toute vie
Vous m’aiderez je sais à éteindre l’envie
De ne plus exister qu’au travers d’un vieux rêve.

Je vous prendrai la main, car de là, tout commence,
Comme hier hors du champ du moindre stratagème
Doucement contre moi vous me direz je t’aime
Et m’apprendrez enfin l’énigme du silence.

Ah nous irons ainsi, aux autres arrivant,
Vers tous ceux de ce temps, lumière en l’inconnu,
Le formidable espoir d’un Brel redevenu
Avec ou sans Fanette en son île, vivant.

Et puis nous entendrons tous les impubliés
Georges, Léo, Boris, sans doute Barbara,
Les secrets des enfants que l’on nous traduira
Et nous ferons serment de ne plus oublier.

Ah mes fraternités, mes humaines valeurs
Combien nous faudra-il de mots pour nous comprendre
Et d’espace aboli afin de nous entendre
Et de neiges fondues pour quelqu’humble chaleur.

J’ai mis à vous chercher tant de foi dés l’enfance
Que mes yeux sont usés et que de si peu voir,
Je risque de passer à coté sans savoir,
Que la, tout prés de moi, gît un puits d’espérance.

Et même si je vais en toute cécité,
Aveugle et tâtonnant au parcours de hasards,
Jusqu’au bout de la nuit sans croiser vos regards
Je garderai en moi ce plein d’humanité.

Le 10/07/2009