Nous avons pu songer « le mieux va arriver » Nous vivons cette vie aussi peu que cela, Menace, extradition, Marina Petrella Et tant de sans papiers qui risquent d’en crever.
Cet été ils seront combien à naufrager ? Bouchez donc vos ouies et puis fermez les yeux C’est un peuple foutu, c’est un peuple de vieux Celui qui tant repu, ne sait plus partager.
Ah gesticulations… Ce monde est décadent ! Président pour six mois ou pour la vie qu’importe ? Car ils sont des millions à frapper à la porte Vous ne résoudrez rien en vous barricadant.
Vous pourrez fabriquer des murs, aux cimetières, Dresser des miradors et mettre des scellés, Leur faim viendra toujours briser les barbelés Que vous voulez poser aux lignes des frontières.
Vous pourrez inventer, l’Europe intolérance, Celle pour quelques uns, un moment festoyant, L’alliance dollar et euro flamboyant Mais rien n’arrêtera le flot de la souffrance.
Entendez la colère, entendez là qui gronde, Ce torrent tiers-exclus va remontant aux sources Où flambent les profits, dans les cours de vos bourses… Demain ou dans dix ans, ils referont le monde.
Votre « assurance vie » qui la rachètera ? La terre on le sait bien, « elle appartient à l’homme », C’est la Révolution cette révolte en somme Elle va déferler, rien ne l’arrêtera.