I Ça se passa tout bêtement, Après que m'ait sevré maman, On mit du rhum dans ma tétine, Tantôt Tonton, tantôt Tantine. Et depuis lors dans les bistrots, Je bois souvent un coup de trop. Et depuis lors dans les Tripots, Je m'attarde pour prendre un pot.
Refrain (bis)
Ah ! La chienne de vie que je mène, La mienne de vie que je chienne.
II Lorsque ma Maman fut enceinte, On lui fit boire de l'absinthe. Prétextant bien que le petit, Ne ferait pas de ver au lit. Et depuis lors dans les bistrots, Je bois souvent un coup de trop. Et depuis lors dans les tripots. Je m'attarde pour prendre un pot.
Refrain (bis)
Ah ! La chienne de vie que je mène, La mienne de vie que je chienne.
III Et lorsqu'arriva mon baptême, Pour ne pas être anathème. Le décollage aux baptismaux, Me préviendrait de bien des mots. Et depuis lors dans les bistrots, Je bois souvent un coup de trop. Et depuis lors dans les Tripots, Je m'attarde pour prendre le pot.
Refrain (bis)
Ah la chienne de vie que je mène, La mienne de vie que je chienne.
IV
Et quand je suis trop amoché, Et quand je suis trop échoppé, Dans les cafés dans les tabacs, On me passe alors à tabac. Et pour bien mieux cuver mon rhum, Je suis alors mis au sérum, Et pour que point je n'hallucine, Dans une chambre qu'on illumine.
Refrain (bis)
Ah ! La chienne de vie que je mène, La mienne de vie que je chienne.
