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Robert DEROM

Wilhelm

La mer de par son étendue infinie
Fait rêver plus d’un dans les cœurs !
Son ventre habite des souvenirs de bonheur,
Des ombres du passé, dignes témoins de la vie.

Elle porte femmes, hommes, enfants,
Elle les mène vers d’autres cieux !
Elle peut fleurir de tendre écume au mieux,
Comme être sombre d’un gris horrifiant !

Combien d’humains se sont vus avalés sans regret.
Le Titanic, dans sa splendeur, fut un de ses méfaits !
Le Wilhelm Gustloff s’y enfouit corps et biens,
Oublié de la mémoire par les gens se disant de bien.

Mer d’azur, mer de plomb, mère des découvertes
Ses caresses lèchent les corps des êtres de peau,
Et les inondent d’un plaisir des eaux !
Mais certains souvenirs laissent une plaie ouverte.

Chaque année par milliers les humains la sillonnent !
On l’assimile au plaisir des baignades, des jeux d’eau !
Les enfants de tout âge la domptent comme au zoo,
Fiers de voguer et nager dans une onde tellement bonne.

La mer est porteuse d’espoir car sa limite est infinie,
A l’horizon où seul le soleil est le témoin de vie.
Tendresse, bonheur, joie demeurent dans la pensée de mortels
Assimilés à ses flots en oubliant la mort d’untel.