Dernier jour d’une année sans teint. Mois de vie où règne mélancolie sans fin, Vides de sens, meublés de soumissions, Tristes acquiescements où joie ne fait pas légion.
Dernière promenade d’année dans les rues, Le chien gambade au plaisir de liberté. Le maître trotte de rêves absorbé, Au décompte d’une vie aux illusions perdues.
Un détail, une présence, un éclair, Tout semble bondir en un instant. Vision subite d’un être sorti du néant, Frissons et palpitations surgissent de pair.
Un ange parle, un regard sourit, Un soleil brise cette bulle de cafard. Tout s’illumine, deux cœurs réunis, Par un tendre destin d’un doux hasard.
Merveilleuse finale de cette année sans teint, Devenue en un instant espoir d’un heureux lendemain. Un ange est venu, un bonheur a vu le jour, Dès cet instant n'eut de cesse un profond amour.
