Vos
poèmes

Mon souffle était de plus en plus collant.
Je me libère de cette emprise
Et, par ma voix, j'appelle la brise.
Oui, je m'évade comme le cerf-volant.

Le luthe, avec moi, imite le chant
Des bêtes dans la forêt: j'applaudis
Et je danse tel l'esprit d'un enfant
Tel l'enfant prodigieux qui embellit

L'histoire du ciel et de la terre.
Je tends les bras puis je me plie en deux.
Je m'agenouille. L'âmour chaleureux

Coule dans les ruisseaux, et la pierre
Se transforme dans le creux de ma main
En minerai précieux. C'est mon refrain.