Vos
poèmes

Aux portes de la faculté,
Un flot d’étudiantes déferle
Et je m’amuse à y scruter
Laquelle serait une perle.

Sortant du temple du savoir,
Par deux ou trois, elles papotent
Et au soleil viennent s’assoir
A la terrasse de gargotes.

Je les y vois boire un café,
Manger un kébab, un sandwich
En devisant pour débriefer
Le cours dont elles sont plus riches.

Tandis qu’enjouées, de concert,
Elles mènent leur bavardage,
Une fille entre autres les sert,
Que j’ai remarquée au passage.

Elle a, paramètre opportun,
De quelque région qu’elle vienne,
La peau mate et le cheveu brun
De la méditerranéenne.

La joliesse de ses traits
Dans le soleil tiède rutile
Et la note de son teint frais
Tout autour d’elle se distille.

Sur elle un simple pull-over
Et le fameux jean populaire
Suffisent à mettre en valeur
Sa féminité exemplaire.

Entre les chaises, slalomant,
Souple et légère, elle s’active,
Faisant le discret boniment
De sa silhouette attractive.

Avec leur air sophistiqué
De pseudo intellectuelles
Et leur désir de s’impliquer
Dans les épreuves actuelles,

Aucune étudiante en ce lieu
N’a autant d’aura valeureuse
Ni vraiment irradie le mieux
Que cette charmante serveuse.

Oui, dans la féminine gent
Qui en cette agora s’attable,
Jeune et gracile contingent,
Voici la perle véritable.