Le printemps fourbit son chahut joyeux, La grue dans son vol dessine une lettre, Le froid oublié, vient réapparaître L’hirondelle vive au ballet gracieux.
Dans le ciel qui montre un aspect radieux, Nul grain menaçant ne se fait connaître, Si Pallas, des arts guerriers, se pénètre, Flore tend partout ses rets luxurieux.
Au jour qui grandit, le désir renaît, Libre du glacier qui la retenait, En harmonie, l’eau chantante ruisselle.
Mais moi, par ton fait, je suis hors du temps, En janvier suant, en mai grelotant, Dans la neige brûle et au soleil gèle !