Du fond de mon silence noir J'entend encore ta voix de paysane Noyé dans mon silence Avec mes espérances d'amour Mes manque de toutes sortes Mes affections enfouis Mes folles envies de partage et de joie Je te vois encore Debout sur ma conscience de travers Je t'écris ces bouts de mots En guise de confidences Pour te dire comment c'est dur De ne plus pouvoir rester enfant toute sa vie Comme du temps jadis Tu me portais, me berçais, me réprimandais ça et là Comme tu m'aidais à tenir une petite somme à la merci d'un bibron sucré d'alcool mêlés des vêtus de n C'est bien fini désormais ces grands instants De petites joies intenses L'alcool ne serve qu'à me faire oublier le temps jadis Pour ne pas sombrer Et assimiler le présent par bout.