J’ai soulevé le voile de la nuit, Pour y chercher l’étoile de ma vie. Derrière la toile du firmament, Des milliers d’astres scintillants, Clignotaient tant qu’ils pouvaient, Dans l’espoir de m’attirer.
Tous brillaient pour capter mon attention, Mais aucun n’était à l’unisson, De mon âme qui cherchait la communion: Aucun n’avait la bonne vibration.
Chaque étoile s’habillait du meilleur éclat, Mais aucune ne semblait pouvoir effacer les dégâts, Qu’avait enduré mon coeur. Aucune ne diffusait la bonne lueur, Aucune ne pulsait assez d’ardeur: Les cadences imprimées par leurs métronomes; Ne rythmaient pas mon coeur monotone.
Puis le doute envahit ma pensée: Allais-je rencontrer la lumière tant convoitée? Ma quête demeura vaine, Et m’emplit de peine.
Alors, malheureux, dépité, Je décidai de replacer, Au bout de la nuit, Le voile de la nuit.
C’est alors qu’au jour naissant, De l’horizon se détachant, Me sourit enfin mon coeur d’étoile: J’avais cherché au fin fond de l’univers, Ce qui baignait la terre entière, D’une clarté sans pareil: Ta lumière, mon soleil.
