Vos
poèmes

Héroïque et lointain
La rivière coule, s’en fraye
Par ici le bredouillement humain
En haut au-dessus à l’étoile

A-t-elle enfin été continuant
Infiniment un trône atmosphérique
Solide et flamboyant
S’en souriant sur les essences

Figé et pale
Sur les champs verts
Saute le cheval blanc
Mouillé de la pluie

Beau et rayonnant
La campagne assoiffée
Comme les réservoirs
Se délectent à l’eau

Proche et distant
Héberge au loin, avec légèreté
La pensée toute languissante
Appris des pierres donc

Soi-même il se colporte
Donnée par la nature
Juste et conscient
Ne jamais maltraité

Rêve de pleins grés
Majestueux et haut
Si géant le visage
Les vues placides

De couches multiples
La superficie au-dessus
Trompe et dessin devinette
Pur-seul, la lueur aérée

De vain dans l’attente que dure
En suçant et en tenant
Grandeur infinie
Préservant par-dessus, jardin de la vie

Pour plaire les immortels
Espacé en large bocage
Brusquement et fine
L’appel inaudible, l’écho sonore

Liés à des nuages
Robustes et doux, luisance
Sur le vapeur de brouillard froid
Là, translucide et puis disparu

Badinent furtivement à côté
Bleu et rouge
Des couleurs changeants
Les enfants du rire, animer en sourdine

Coquin et serein
Tourbillon des sables
Tord les yeux
À travers le cavalier sauvage

Certainement invertie en soi
Brun et jaune
Les amants déconcertés
L’air égaré d’une immense étendue

Confiante et étrange
Jamais excentré, et libre
Bande cherchant y inclus
Palissant les désirs agiles

Evités par des âmes délicates
Elancé et sauvage
D’une angoisse d’envasé dans l’image
Dédié uniquement à la proximité

Aucun pays plus louangé
Audacieux et cornélien
Au vol à travers des nuages
Les courageux ne cherchant la renonciation

Pas des pensées illicites
Vigoureux et élargissant
L’étonnement récréatif
Engendre aux œuvres fines

Bien conçu et raffiné
Etant semé de dentelles et brocat
Se reconstruit chaque jour tout éveillé
L’accomplissement de la vie anticipé