Vos
poèmes

Simplicité pitoyable, imbibé dans l’odeur d’urine
Sous lumière bronzée
Une bienveillance infinie drape poisseuse
Au phantasme idyllique
Enfuit du monde calculant, unie parmi les buveurs du pétrole
Comme du feuillage vert la nuit d’amour
Sans aucun chant mélancolique
Couvre la moue tout ronde et plein de désir
Le corps plein de cicatrices de variole

Se détourne plus tard, la cajolerie incarcérée
Sous le regard vicieux
Les cuisses huileuses gobent le moment d’avidité,
Volonté végétale
Les furies de nuit opulentes,
Enivrent de leur propre poison, serpentant
Font des yeux doux à l’admirateur mortel,
Dégoteraient son sachet
Des andains de parfume de musc et patchouli
Grosses bourgeonnent

Passent, en haut vers le vide dépouillé, le ciel haletant
Remue l’arôme, d’une nudité lustrée, domine
La bonne conscience
Aveugle et innocent des sèves, des odeurs
Et des baisers faux
La bouche de baie noire sanglotant -
Déchéance en cascade
Se répand le sang par saccades, épongé du duvet pourpre
Assieds, l’ange maigre gargouille, nue, d’à côté
La mort fatiguée sur une couette tachée
Dans un coin blafard, la fenêtre enfumée,

Absente et irrité attends des essences séraphiques à venir
Pendant des estropiés cornus descendent du ciel,
Des milles, revêtues avec des pagnes,
Excitées extatiques, presque affolées
Se faufilent par la crépine invisible
Qu’englobe tout Paris - voilà, en cela
Uniquement le frôlement lascif conte,
Empêche chaque liaison humaine
Les créatures divines sont proches, terreux, participent
Et permettent
Un sexus détaché, hors aucune réglementation
Le dévouement d'âme
En s’épouvantant du commandement strict de leur manie

Grappillent à la dérobée les fleurs interdites,
Les tissus sémantiques
Éparpillent dans l’espace en s’écroulant de rire,
Restant invisibles

Cependant Monsieur Baudelaire les collectionne assidument