Vos
poèmes

Poésie Française : 1 er site français de poésie

Vos<br>poemes
Offrir
ce poème

Patrick HITZLER

De mauvaises fleurs bleues enguirlandent chaque bonne maison - hommage à Charles Baudelaire 1

Sans repos un esprit beau erre dans les ruelles sinistres
Disperse du sperme avec une méchanceté cultivée,
Littéral-verbale
Dans les sargasses du poil du pubis de la ville de Paris,
Voilage
Intérimaire gênée par des anges sataniques, qu’affirment
Volontairement
Instillent l’absinthe à la plaie ouverte, augmentant
Le point fort de l'envie

Brûlant et séduit, de chimères assez payées bien campés,
Se déplacent
Avec raideur dans la nuit imminente accentuée,
Les putains affidées, passagères
À la recherche de commerce amoureux et l’échange
De marchandise
Debout demi-nues, natives, s’inclinent dans les baies
Des cours ombreux
Appâtant pernicieuse tombés par-dessous les temps,
Le giron tendu

Flambe partiellement gai, enlevé, mais constamment
Gent au bout d'un moment
Le ciel de Paris vitré, où les génies de gardes veillent
À celui là-bas, qui compose les vers, avec la tête bourdonnante
Se retire pour une fois de faibles offerts présentés
L’esprit audace guette, médite en images,
Agisse d’idées chantantes

Adhère des souvenirs antiques au papier, et les fondent
En couleurs nouvelles
Des mots élégants sonnent à l’amalgame mélangé
Parmi des muses timides
Dans le vent de la nuit tiède les oiseaux nues de la rue fleurie
Ramasse le poète des mots charmants et les resserre
En toile de soie
Pour les en mettre dans son calice bouillonnant
De verre rouge
Accumule beauté rythmique à côté les symboles pulsatifs
Ensuite l’autre ego vivant escalade des alvéoles imageurs,
En dessous du soi des putains sanglantes, des mamelons
Sur de fresques romaines
Visions crues des esclaves qui promènent
Entre de abimes voyants
Dans les aberrations d’opium labyrinthique,
Les corps célestes gités

Sollicitation syntactique, plié par des randonnés fourvoyés
Avance parfois l’être brut corporellement tout en pierre
Révèle en filigrane des mots affinés au vin, à côté,
Sacre Cœur respire profondement, invisible pour les braves
La densité grandiose et légèrement élégant
Sculpté en lignes modérés s’élabore de nouveau la vie virile
La vie donc, n’importe comment, sèche plus tard
L’encre humide, où récemment la sueur d’une volupté pure
Arrosait la peau lubrique
Dans la chambre d’amour une femelle prête
Avec sa main parfumée
Féminisé, frénésie en son tapement des ailettes typiques
Dilué en soi-même et encore palabrant, des mots illusoires