Quand d’un corps tu fais une œuvre d’art Et que d’une courbe tu redéfinis la perfection, Quand d’un sourire c’est d’un rêve dont tu nous fais part Et que d’une mèche de cheveux tu crées une émotion, Quand du galbe d’un sein tu éveilles les sens Et que du velouté d’une nuque tu symbolises la douceur, Quand d’une cambrure c’est un roman qui prend naissance, Et que d’une jambe tu chantes de la féminité la splendeur, Quand de la finesse d’une peau tu appelles le plaisir Et que de la vue d’une épaule tu provoques l’émoi, Quand du dessin des lèvres tu crées le désir, Et que de celui d’une cuisse un phantasme qui laisse coi, As-tu pensé à tous ces miroirs Qui, jour après jour, Feront naître le désespoir Et la peur de l’autre parfois pour toujours ! As-tu pensé à dire à chacun et alentours Qu’aux yeux de l’amour tu changes de visage Et que de critères d’esthètes qui étaient ton breuvage Toi Beauté tu deviens Amour ! Que le plaisir des yeux devant une œuvre d’art Ne devrait pas être confondu Avec celui tout différend bien que rare Du plaisir de l’âme de l’être amoureux et ému Et que rien n’égal en douceur Le corps qui vous offre sa chaleur Et que sa beauté n’a alors d’autre valeur Que ce qu’il offre comme bonheur.