Vos
poèmes

Ça s’est passé tout seul
Dieu était nu devant l’imperfection du monde
Le vent soufflait
Le verbe montait haut

Mais la magie couvait

Comment poussent les ailes
Le vent soufflait très haut
Le vent passait

Là, c’est moi dans la petite boite
Qu’on emmène
C’est moi que le vent promène

Là, c’est encore moi qui me démène
Qu’on entraine, qu’on oxygène,
Qu’on ensorcèle

Le beau langage des oiseaux
Quand le saurais-je ?

Toi, tu glissais sur l’aile du vent
Insensible à la marée des choses
Offert à la beauté du signe

Tu volais l’âme des pauvres gens
En leur faisant la tête
Tu courais sur la lande asséchée
En te riant du vent des mots

Tu les aimais
Toi tu vivrais
Pour toi, jamais le temps n’existerai
Tu es le vent

Mais la magie couvait dans l’œuf du temps
Le temps passait
Moi j’y croyais

Le lac si beau cherchait sa source
Son sang

Le vent séchait les pleurs d’enfant
Le vent pleurait
Je les aimais

Les fleurs poussaient dans mes pensées
Elles rosissaient

Le beau langage des oiseaux
Quand le serais-je

Le temps passait
Dieu est venu,
Je l’ai bien vu
Dieu est passé

Je l’ai pensé
L’oiseau glissait sur l’aile du temps