La fenêtre ouverte la nuit Lattes des persiennes dressées Lattes des persiennes poudrées stèle digne d’un pharaon Hiératique, humble, murmurante… Fenêtre, tu me tends tes bras, Tu voudrais m’étreindre, m’aimer, Me presser contre le poitrail Aux vaguelettes de bois gris. Mais la nuit ocelle la peau, L’air stagne comme un drapeau blême. Sous la dictée d’un chant profond Et secret, je retiens mon souffle.
La nuit est une coquille de noix, Une pincée de froid gluant, Un esquif Qui s’est faufilé Parallèlement à mon corps