A force de s'adapter, on finit par plier... On s'dit "faut bien s'y faire", alors on rentre dans le moule. Le temps passe et l'on ne fait plus attention à ce que l'on ne supportait pas. On devient comme tout le monde, on se perd malgré soi. On s'échappe bien souvent de sa vie dans ces cas là. Par le travail, les excès, les excuses. On peut même arriver à se couper de soi, pour ne pas s'entendre crier. On ne vit plus ses passions, on s'étouffe, on se laisse petit à petit tomber. Faut bien jongler, d'une manière ou d'une autre entre l'égo qui te dicte de rester, et le coeur qui murmure : "libère-moi". A force de s'adapter, on finit par plier. Sauf qu'à force de plier, c'est le corps qui peut céder...