C’était une nuit d’été. Dans la clameur claire et musicale du ruisseau, On entendait chanter grenouilles et grillons. Les herbes prenaient un bain de lune, Un rapace déchirait la quiétude du ciel De temps en temps. J’étais amoureuse Comme on l’était au temps des cavernes, Captivée par ce feu brûlant dans son regard Sauvage et violent.
Les voix de la nuit se promènent Sur le contour des cimes bleues, Elles palabrent sous les étoiles, Elles racontent le chant des mystères, Au loin, un cerf brame, Le cri des rapaces, le sang, le feu, Les lueurs animales dans tes yeux Qui m'aiment Sous la lune d'Opale.