Elle a rendu son corps à la terre, une rose s’est déposée sur le bois blond du temps veiné et sous le mur de chêne, la morte. Tous ses aimés debout autour venus la saluer, le vent, légère brise, brise la glace du néant, enveloppe les mots en expansion dans l’espace. Le poème qui clame tout haut son acte de résistance contre le non-sens et la mort. Il y a devant l’absolu un écho brûlant de ce « plus grand que soi » qui transcende nos vies de météores.