Je ne voudrais pas d’un monde édulcoré vidé de sa nuit et de ses étoiles je ne veux pas d’un monde anesthésié où la passion est effacée de la toile, je ne veux pas d’une fresque à l’eau de rose pour repeindre l’humanité mais il ne me plait pas non plus ce monde où les enfants meurent sous le poids des rêves naufragés, où flambent les inégalités dans les ventres brûlants et faméliques où des êtres éclatent sous les bombes, en poussière de liberté Non, il n’est pas mièvre d’aimer quand c’est du fond des nos entrailles que surgissent les cris libérés de nos vies de grains de sable.