Demeurent dans l’or du soir l’amour dans les jardins poudrés de lumière, le souffle croissant dans la nuit indigo et l’extase cueillie dans le silence de l’aube, les flammes de vie dans des yeux d’océan. Sont oubliées les stalactites au-dessus de nos têtes, les pierres coupantes du chemin, les braises sous nos pieds... Tout renaît au couchant, dans ta vie brûlante qui se dresse, ta joie jaillissant en fontaines devant la Voie lactée.