Je n’ai pas oublié l’or du soir dans les jardins poudrés de lumière ni le souffle croissant dans la nuit indigo ni l’extase cueillie dans le silence de l’aube ni les braises de vie dans des yeux d’océan.
Je n’ai pas effacé les stalactites au-dessus de nos têtes les pierres coupantes du chemin les braises sous nos pieds la vie brûlante qui se dresse, la joie jaillissant en fontaines devant l’éternité.