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Oriane SOMERVILLE

Le Sacrifice du Roi


Le Catalyseur et le Prophète Blanc viendront à leur Seigneur
Accompagnés de la Ménestrelle et de la Reine-Sans-Peur ;
Pour délivrer de leur sort les Anciens endormis jusqu’alors
Et les mener au combat sur les côtes rouges dans l’Aurore.
Ô ! Puissants guerriers au cœur d’Art et aux écailles brilla
Combattez avec nous comme vous le fîtes en d’autres temps pe
Nous sommes venus vous réveiller, répondez donc à nos attent
Les Six-Duchés résisteront face aux Pirates Rouges venus
Pour piller, tuer et voler. Le Prince félon sera défait,
Et le vrai roi montera sur le trône, son nom est Vérité.
Dragons légendaires dont les hauts faits sont chantés dans l
Bras droit d’un grand roi aujourd’hui disparu, dont le souve
Perdure dans les mémoires comme le sauveur d’un pâle empire,
Royaume qui sombra dans le sang noir et la peur bien trop tô

Par delà les Montagnes du roi Eyod, ils partirent,
Six compagnons fidèles à leur roi, et prêts à mourir,
Six Sages qui affrontèrent les périples et la neige
Dans une quête éperdue, où l’espoir se désagrège
Car chaque jour qui passe et semblable à son lendemain.
L’Un était FitzChevalerie, bâtard royal plein d’orgueil
Le Second, Œil-de-Nuit, compagnon de Vif de l’Un.
La troisième, Kettricken était Reine des fleurs et des feuil
S’en venait ensuite, le Fou mystérieux au visage blanc ;
La cinquième, vieille femme secrète se nommait Caudron,
Astérie Chant-d’Oiseau fermait ce cortège sans nom.
Ensemble ils franchirent nombres de monts et de tristes étan
Vers leur destin sans issu, les deux Dieux sur eux veillant.

A travers la pierre noire le Catalyseur voyagea,
Pour suivre et retrouver son Seigneur n’importe où qu’il soi
Bravant les assauts destructeurs du temps bien capricieux,
Ils arrivèrent enfin au Jardin des Dragons de pierre
Mais de qui essaya, personne ne réveilla ces Dieux,
Enfouis dans l’humus, ancrés au plus profond de la Terre,
Ils dormaient profondément depuis beaucoup trop longtemps.
Alors ils trouvèrent le roi Vérité aux bras d’Art-gent
Sculptant à mains nues son propre Dragon. Dans la poussière
Et malgré les aléas du temps, il taillait la pierre
L’imprégnant de son Art et de toute son entité,
De ses joies, de ses peines et de son amour pour sa Reine.
Il offrit tout son être pour sauver les Six-Duchés,
Pour que sa belle Terre natale soit à nouveau sereine.

Istariel, 16.07.06